2006-01-18

Blogues à part

© 2005, Hugo Sinclair-Joncas.

Ces dernières années ont vu l’apparition et la montée en puissance d’une nouvelle créature dans la Toile : le blogue (ou «blog»). Ces pages Internet, aussi appelées «carnets Web» ou «cybercarnets», sont interactives, facilement et rapidement modifiables. Il s’agit en fait de sites «ayant la forme d'un journal personnel, daté, au contenu antéchronologique et régulièrement mis à jour, où l'internaute auteur peut communiquer ses idées et ses impressions sur une multitude de sujets, en y publiant, à sa guise, des textes, informatifs ou intimistes, généralement courts, parfois enrichis d'hyperliens, qui appellent les commentaires du lecteur» (
Office de la langue française, 2005).

Comme le souligne Will Richardson (
eschoolnews.com, 2004), professeur et blogueur américain, cette nouvelle forme de page Web permet à l’internaute de passer du statut de simple lecteur à celui d’«auteur», voire d’«éditeur». Les implications sont énormes dans tous les domaines qui touchent de près ou de loin le réseau Internet. En politique, l’importance capitale des cybercarnets tend à avantager la droite américaine dans son combat pour gagner la faveur populaire. Les démocrates en sont aujourd’hui à tenter de rattraper le temps perdu à ce chapitre (Glater, 2005).

Dans le monde médiatique, de nombreux carnetiers revendiquent un traitement et des protections équivalentes à celle des journalistes aux États-Unis (Glater, 2005). Les travailleurs de l’information, eux, consultent de plus en plus les blogues à l’affût de scoops et d’idées de sujets.

Blogues et pédagogie

Pour plusieurs raisons (accessibilité des ordinateurs, protection de la vie privée, sécurité), le monde de l’éducation a mis plus de temps à s’intéresser aux cybercarnets (
Richardson, 2004). À tous les niveaux scolaires, cependant, des enseignants découvrent aujourd’hui les avantages de cet outil multimédia pour favoriser de meilleurs apprentissages chez leurs élèves.

Dans son
blogue, un professeur de la faculté d’Éducation de l’Université de Regina, Alec Couros (2004), a dégagé cinq caractéristiques fondamentales des cybercarnets : interaction, simplicité, centration sur l’élève/le participant, prolongation de l’apprentissage, rétroaction immédiate et efficace.

Il fait référence à l’expérience de Marisa L. Dudiak, rapportée par Jeffrey Selingo dans le
New York Times (2004). L’enseignante du Maryland a d’abord emmené son groupe de deuxième année visiter une ferme autochtone. De retour en classe, elle les a enregistrés au cybercarnet de la classe. «Ça leur a permis d’interagir avec leurs pairs plus rapidement que dans un journal», assure la professeure, qui peut elle aussi «réagir immédiatement à ce que disent les élèves». Un consultant en éducation, Peter Grunwald, ajoute que «le travail requis pour tenir à jour un blogue intéressant est réalisé par les élèves» (Selingo, 2004).

Pour illustrer ce propos, voici une autre intervention à ce sujet glanée sur la «blogosphère». En citant le professeur-blogueur américain Will Richardson (2004), Jean-Pierre Cloutier (2004) y réalise le plein potentiel de l’outil. Il ne se contente pas de rapporter ses propos : il les traduit, les synthétise et les commente pour le bénéfice des lecteurs de
son propre cybercarnet, hébergé par le site des Chroniques de Cybérie :
«[…] pour Richardson, l’écriture est précédée par une étape de pensée critique. “Je dirais que penser comme un blogueur est plus important qu’écrire comme un blogueur” affirme-t-il (Cloutier, 2004).

«Le processus s’amorce par la lecture de ce que d’autres ont écrit et l’analyse de ce contenu en fonction de l’exactitude et/ou de la pertinence, écrit-il. On établit ensuite des rapports entre ce contenu et d’autres idées pour clarifier ce qu’il est important d’en faire ressortir. Vient ensuite l’ajout d’expériences et de notions personnelles pour adapter le contenu au lectorat pressenti, et on complète par des liens pour retracer l’origine des informations et des idées.» (Cloutier, 2004).

L’utilisation pédagogique des blogues se décline sur plusieurs modes, comme le mentionne Mario Tomé (2004),
qui en explore les applications pour l’enseignement du français, langue étrangère à l’Université de León, en Espagne. «Ils ont deux modalités : a) système un seul auteur/administrateur; b) système multi-auteur avec un groupe à l'intérieur d'un même Carnet Web», écrit-il. Les projets et les tâches qu’ils permettent de réaliser peuvent être individuels ou collectifs. Les cybercarnets peuvent constituer un vrai cahier de travail pour les étudiants, peuvent favoriser la motivation tant pour le travail en groupe qu’individuel et prennent plusieurs formes : exercices, tâches, débats, mise en commun… (Tomé, 2004)

Le chercheur dégage cinq types de blogues éducatifs (Tomé, 2004). Les voici :
«
1. Le blogue comme journal, page de ressources ou site pédagogique;
2. Le blogue comme recherche ou expérience pédagogique;
3. Le blogue comme espace de communication ;
4. Le blogue comme projet pédagogique ;
5. Le blogue comme espace d'enseignement

Ces catégories seront reprises dans cet article dans le but d’expliquer comment les blogues peuvent être utilisés en éducation.

1. Le blogue comme site pédagogique

«C'est la fonction élémentaire et la plus répandue sur Internet. Un blogue prend la forme d'un journal ou site personnel où l'on rassemble des textes, des liens ou des images. Le carnet Web se présente ainsi comme un site Web conventionnel qui élabore et transmet de l'information.» (Tomé, 2004).

Ce type de blogues est plutôt classique : il sert surtout de site de référence sur certains sujets. Tomé (2004) donne l’exemple des
Coups de langue de la grande rousse. Il s’agit en fait du «cybercarnet d’une appassionata de la langue de Molière», comme Dolores Tam se désigne elle-même. Le blogue est constitué de rubriques sur la langue française : des corrections, des conseils, des réponses à des questions posées par des internautes...
Ce type de blogues peut couvrir tous les sujets, des nouvelles technologies de l’information et des communications (comme le fameux
Verres stérilisés du journaliste technologique Michel Dumais) à l’environnement, en passant par l’éducation et les animaux.

2. Le blogue comme recherche ou expérience pédagogique, ou blogfolio

Ici, une définition du «portfolio» s’impose : il s’agit, selon le
ministère de l’Éducation (2002), d’«une collection de productions qui permet de suivre la progression des étudiants tant sur leurs points forts que sur leurs points faibles, ce qui met l’élève sur la piste des éléments qu’il doit améliorer». Or, les logiciels conçus pour gérer ce genre de documents sur Internet ont le défaut d’être inutilement difficiles à utiliser, selon certains enseignants. Question d’alléger les procédures, de nombreux professeurs délaissent paperasse et logiciels compliqués pour exploiter la simplicité des cybercarnets (Selingo, 2004).

«La dimension historique du journal (weblog) permet de raconter les différentes étapes d'une recherche ou d'un parcours pédagogique,
écrit Mario Tomé (2004). L'interface des blogues favorise l'organisation des contenus par ordre chronologique du plus récent au plus ancien, et permet de créer de nombreux liens internes (archives) ou vers d'autres sites Web.»

Des possibilités dont profite Mario Asselin, directeur de l’
Institut Saint-Joseph de Québec, une école primaire privée qui mise énormément sur le blogue et le blogfolio. Et il pratique lui-même ce qu’il prêche : son «cyberportfolio professionnel», Mario tout de go, est connu dans toute la blogosphère francophone. Il y fait état de ses réflexions sur l’éducation ainsi que de ses recherches et de ses expérimentations du blogfolio avec ses écoliers de cinquième et de sixième année, avec qui il a mis sur pied le projet CARRIERE. Il s’agit en fait de la chronique quotidienne de l’apprentissage des élèves de l’école. Le 31 mars 2005, le cybercarnet faisait état d’un prix gagné par l’une des enfants de Saint-Joseph à Expo Science. Un court vidéo de sa présentation pouvait même être téléchargé. En plus de quelques annonces, des liens vers un devoir d’anglais sur les verbes irréguliers se trouvaient aussi dans le blogfolio.

Le projet vise à «permettre l'exercice de la différenciation pédagogique, selon Asselin. Le but est de mieux faire apprendre à écrire, lire, compter, dans un contexte de situations authentiques où tout le monde ne fait pas nécessairement la même chose en même temps» (
Michel Dumais, 2004).

Les applications possibles sont aussi nombreuses que les disciplines académiques. Texte, images, vidéo, documents sonores… tout peut être intégré aux blogfolios. Pam Pritchard, de Lebanon, en Ohio, en a mis un sur pied pour son cours de phonétique anglaise. Elle enregistre ses élèves, puis met en ligne les documents audio ainsi produits pour qu’ils puissent les écouter à la maison et améliorer leur prononciation (
Richardson, 2004).

3. Le blogue comme espace de communication

Le cybercarnet présente également l’avantage non négligeable de permettre un échange rapide, non seulement entre les élèves de la classe et leur professeur, mais également avec les parents des élèves ou des experts de l’extérieur. Le directeur de l’Institut Saint-Joseph a exploité cet atout en mettant sur pied un «
Espace collaboratif de construction [des] apprentissages». Ce blogue vise notamment à «favoriser le socio-constructivisme pédagogique», selon Mario Asselin (2004). Un «mini-colloque sur l’utilisation des carnets à des fins d’apprentissage» s’y est tenu et «des contributeurs externes» ont été invités à «mettre leur grain de sel» dans le débat. La motivation de produire des textes intéressants pour tous les internautes – et non seulement pour les élèves de la classe – constitue d’ailleurs un puissant stimulant pour les écoliers, selon Asselin (Dumais, 2004).

4. Le blogue comme projet pédagogique

Bien qu’ils restent des «outils» d’apprentissage, les cybercarnets peuvent parfois se trouver au centre même de certaines activités. Le but est alors de «mettre en place des parcours, des scénarios pédagogiques ou des projets de travail collaboratif pour actualiser une pédagogie de coopération (accompagnement, résolution de problèmes, débat ou mise en commun) ainsi que faciliter la mutualisation des savoirs» (
Tomé, 2004).
Le chercheur de l’Université de León donne l’exemple du
Literacy & Technology Instructor’s EduBlog de Lynne Jordan, professeure de littérature à l’Université d’État de Géorgie. Le cybercarnet vise à donner une idée des applications du blogue qu’elle et ses étudiants ont développées pour l’enseignement de la littérature (Tomé, 2004).

5. Le blogue comme espace d'enseignement

À l’Institut Saint-Joseph et à l’Université de León, des expériences font du cybercarnet le lieu même de l’enseignement. Le blogue remplace alors la classe et tous les échanges se font par ce médium (
Tomé, 2004).
Par exemple, sur l’un des cybercarnets de l’institution espagnole,
ÉDUfrançais 2004, les étudiants pouvaient ouvrir un fichier audio, écouter une dictée et la transcrire sur le blogue en simultané (Tomé, 2004).

La syndication

L’espace manque pour porter au sujet l’attention qu’il mérite. Qu’il suffise de mentionner qu’un procédé existe pour éviter de devoir parcourir un à un les dizaines de blogues susceptibles d’intéresser un élève ou un enseignant. Ce procédé, c’est la «syndication», ou RSS, pour «rich site summary» ou «real simple syndication», selon les auteurs. Il s’agit en fait de moteurs de recherche pour cybercarnets : des sites qu’on appelle «agrégateurs» lancent des recherches à partir des mots-clés tapés par l’utilisateur.

Si, par exemple, la requête «(blog* OU cybercarnet OU (carnet ET Web)) ET education)» est lancée, l’agrégateur répertorie tous les blogues traitant de ces sujets. Ensuite, l’internaute n’a plus qu’à ouvrir la page, où son profil est enregistré, pour avoir accès à ses cybercarnets préférés. «L’agrégateur vérifie […] régulièrement les sites choisis, signale tout changement à leur contenu et place les nouveaux messages dans des dossiers qui n’attendent qu’à être lus», explique Will Richardson (
2004).

Le spécialiste américain des blogues insiste : cette technologie offre des possibilités remarquables aux professeurs. «En classe, les enseignants dont les élèves créent leur propres cybercarnets peuvent facilement garder la trace de ce qu’ils publient en s’inscrivant à leurs blogues et en consultant régulièrement leur agrégateur», écrit-il (Richardson, 2004).

La plupart des technologies de syndication sont gratuites. Par contre, un grand nombre d’entre elles requièrent le téléchargement d’un logiciel, comme
blogger.com et moveabletype.org. Ce n’est pas le cas de bloglines.com, dont l’utilisation se fait entièrement en ligne. Cet engin de recherche fonctionne donc à peu de choses près comme Google, mais se concentre sur le répérage de mots-clés dans les blogues.

Controverses

Ces derniers temps, les utilisateurs pédagogiques de cybercarnets ont eu à justifier l’utilisation qu’ils en font. En France, par exemple, un problème est survenu avec les pages de
Skyblog, un site visant spécifiquement les jeunes internautes, qui peuvent y tenir leurs cybercarnets. Ces blogues n’étaient pas réalisés dans le cadre scolaire, mais des photos avec commentaires insultants, caricatures et injures à l’endroit de professeurs et d’élèves de certains collèges ont circulé, menant à l’expulsion de huit élèves (Le Monde, 2005). La mesure a cependant été jugée exagérée par un grand nombre d’intervenants de l’éducation (Le Nouvel Observateur, 2005). Cette histoire a été mentionnée dans tous les journaux et les bulletins télévisés de l’Hexagone. Une interdiction des blogues a même été réclamée par certaines personnes et des collèges ont interdit leur fréquentation sur les ordinateurs institutionnels.

En Suisse, une professeure a été prise à partie dans un article après que les blogues créés dans le cadre de son cours aient été envahis de messages indésirables, dont certains pourriels pornographiques (Luc-Olivier Erard, 2005).

Au Vermont, le directeur d’une école secondaire a interdit le blogue en disant que l’activité n’était «pas éducationnelle», après avoir découvert que des élèves laissaient des informations personnelles sur leurs cybercarnets (Doctorow, 2005).

De façon plus constructive, un
protocole a été mis sur pied par une enseignante de l’Université d’État de Géorgie, Anne Davis (2005), pour savoir comment réagir quand des commentaires orduriers atterrissent dans le cybercarnet de ses élèves. Il prévoit avant tout que ces messages doivent être effacés le plus vite possible par le professeur, mais que si certaines interventions inappropriées arrivent quand même aux yeux des étudiants, ils doivent tout simplement être ignorés. Aucune réponse ne doit être écrite.

En France, un programme de sensibilisation des élèves à la morale et à l’éthique propres au réseau des réseaux est mené par une société de conseil, en collaboration avec l’Éducation nationale, dans les collèges français. «Notre ambition est d'aider les enfants à développer une démarche morale et citoyenne en aiguisant leur sens critique, en diversifiant leurs pratiques et en les sensibilisant aux risques du multimédia», explique-t-on dans l’article de Laurance N’kaoua, du journal Les Échos (2005).

Autres applications possibles

Selon moi, les utilisations imaginables des blogues sont quasi infinies. Les cyberportfolios peuvent être utilisés dans tous les cours. En journalisme, mon domaine de spécialité, le potentiel des carnets Web est évident : cela devient une façon de publier les textes des étudiants dans Internet sans s’embarrasser de lourdes exigences techniques.

Dans toutes les disciplines, les blogues permettent de décloisonner la classe. Disponibles sur toute la planète, enseignants et élèves peuvent inviter des experts du monde entier à y participer, à condition d’y tenir un contenu intéressant, qui attirera les carnetiers. Cela devient un facteur de motivation important pour des étudiants du collégial, qui commencent à s’intéresser plus spécifiquement à certaines disciplines.

La génération des élèves de cinquième et sixième année de l’Institut Saint-Joseph qui, aujourd’hui, apprend avec Mario Asselin à manier ce média, intègre du même coup une éthique propre au médium qui reste inconnue de la plupart de leurs aînés. Un
«credo» de qualité du français a par exemple été institué par le directeur.

Au niveau collégial, ces jeunes internautes auront donc acquis une connaissance approfondie du médium et exerceront peut-être un meilleur jugement que leurs aînés en ce qui a trait au réseau des réseaux. Ils auront notamment, espérons-le, acquis le réflexe de soigner leur langue en ligne. Les initiatives de sensibilisation aux «dangers» que présente la Toile auront peut-être porté fruits.

Et à leur entrée au cégep, au rythme où se développe la technologie, les jeunes internautes qui se familiarisent aujourd’hui avec l’outil pourront probablement réaliser sur leurs cybercarnets des prouesses qu’on peine aujourd’hui à imaginer !

Bibliographie

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